Maître de conférence en ethnologie à l’université de Nice Sophia Antipolis depuis 2007.

 

Depuis une vingtaine d’année, mes recherches portent sur les processus d’apprentissage de la transe de possession dans les religions afro-brésiliennes (Brésil, Belgique). Je m’intéresse tout particulièrement à la dimension sensible et affective de l’expérience religieuse, ainsi qu’au rôle des dispositifs rituels dans la transformation des individus qui y prennent part. Mon approche croise données ethnographiques et modèles interprétatifs issus des sciences sociales mais aussi des sciences cognitives et affectives contemporaines. 

 

Plus récemment, j’ai réorienté mes recherches en anthropologie de la santé. A partir d’une enquête de terrain auprès de personnes atteintes d’une maladie chronique de la peau (et/ou articulaire) appelée psoriasis, je m’intéresse aux fondements épistémologiques ainsi qu’aux enjeux identitaires des savoirs expérientiels qu’elles développent à travers leur vécu de la maladie. Je m’intéresse plus particulièrement à la manière dont la maladie a modifié le rapport que ces personnes entretiennent vis-à-vis des autres et d’eux-mêmes (leur corps, leurs pensées, leurs affects), ainsi qu’aux stratégies développées pour mieux vivre avec la maladie. Cette recherche s’inscrit dans les changements induits par l’émergence d’une « démocratie sanitaire » dans le domaine de la santé.